Bonjour à tous !
Je m'appelle Bruno Pelletier-Bacquaert et vous m'avez peut-être entendu en interview dans cet émission que Pierre a posté récemment. Je vais rajouter mon petit grain de sel, vu que c’est un peu à cause de moi que Pierre a posté cet article…
Un métronome : pourquoi
Avant tout, il est utile de rappeler que le métronome n’a pas pour fonction de remplacer une batterie ou une section rythmique: c’est juste un outil qui nous permet de développer notre sens du rythme, de mettre en place certaines phrases, voire tout simplement de travailler efficacement nos gammes, nos arpèges, etc.
Bien sûr que l’on peut jouer avec des disques, des backing tracks, ou même maintenant avec l’extraordinaire iReal Pro, mais l’objectif n’est pas du tout le même.
L’idée est de se placer le plus précisément possible sur les temps, mais aussi d’apprendre à projeter notre propre pulsation.
Session de travail au métronome
Alors qu’est-ce que je fais avec mon métronome durant une session de travail ?
D’abord je m’en sers pour travailler la technique: l’échauffement, les gammes, les arpèges. Tout ça le plus proprement, le plus précisément possible. De plus, le métronome me permet de monter le tempo très progressivement, et même de mesurer mes progrès.
Même chose lorsque je travaille une mélodie, le thème d’un morceau, ou n’importe quelle phrase musicale (un « plan »). Grâce au métronome je peux le jouer très lentement, bien le mettre en place, et éventuellement le jouer au tempo qui convient.
Ensuite, il y a le travail avec les accords. Particulièrement l’exercice que Pierre décrit très bien dans son article: on prend une grille, ou n’importe quelle suite d’accords, et on la joue en plaçant les « clics » du métronome sur les 2ème et 4ème battements: exactement comme si on claquait des doigts, façon swing. Ré-écoutez Serge Gainsbourg dans sa chanson « Le claqueur de doigts » pour vous faire une idée !
Après ça, le plus intéressant (et maintenant le vrai challenge), c’est d’improviser sur cette même grille, mais juste avec les battements du métronome comme simple et unique accompagnement. On doit donc intérioriser cette grille, et suggérer les accords avec nos lignes mélodiques. C’est à ce moment-là que l’on découvre si l’on connait vraiment un morceau !
Le choix du métronome
C’est vrai que le son du métronome n’est pas toujours plaisant. Mais en cherchant un peu, on en trouvera quelques uns qui ont un joli son « boisé » ou « vintage ». Il existe des métronomes modernes (électroniques ou en applis) qui imitent à s’y méprendre le son des bons vieux métronomes d’antan: ça se rapprochera plutôt d’un « tac » que d’un « bip ». Vu que l’on va passer beaucoup de temps avec un métronome, autant en trouver un qui a un son sympathique.
Je vais vous avouer que je dois en avoir une bonne dizaine dans mes tiroirs, sans parler de ceux que j’ai téléchargés sur mon iPhone… mais j’en ai acheté– et revendu– beaucoup plus ! Et puis j’aime bien changer de métronome d’un jour à l’autre: je me dis que comme ça je ne m’habitue pas trop à un seul type de battement.
Voilà. Pour ceux qui lisent l’anglais, je vous renvoie vers cet article que j’ai écrit sur mon site et qui parle de différentes façons de travailler avec le métronome:
–Bruno Pelletier-Bacquaert http://brunojazz.com
Si cet article vous a plu, supportez La Chaîne Guitare via la page Patreon pour le prix d'un café par mois.
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Le métronome cet outil merveilleux – Chronique Bruno Pelletier-Bacquaert
Bonjour à tous !
Je m'appelle Bruno Pelletier-Bacquaert et vous m'avez peut-être entendu en interview dans cet émission que Pierre a posté récemment. Je vais rajouter mon petit grain de sel, vu que c’est un peu à cause de moi que Pierre a posté cet article…
Un métronome : pourquoi
Avant tout, il est utile de rappeler que le métronome n’a pas pour fonction de remplacer une batterie ou une section rythmique: c’est juste un outil qui nous permet de développer notre sens du rythme, de mettre en place certaines phrases, voire tout simplement de travailler efficacement nos gammes, nos arpèges, etc.
Bien sûr que l’on peut jouer avec des disques, des backing tracks, ou même maintenant avec l’extraordinaire iReal Pro, mais l’objectif n’est pas du tout le même.
L’idée est de se placer le plus précisément possible sur les temps, mais aussi d’apprendre à projeter notre propre pulsation.
Session de travail au métronome
Alors qu’est-ce que je fais avec mon métronome durant une session de travail ?
D’abord je m’en sers pour travailler la technique: l’échauffement, les gammes, les arpèges. Tout ça le plus proprement, le plus précisément possible. De plus, le métronome me permet de monter le tempo très progressivement, et même de mesurer mes progrès.
Même chose lorsque je travaille une mélodie, le thème d’un morceau, ou n’importe quelle phrase musicale (un « plan »). Grâce au métronome je peux le jouer très lentement, bien le mettre en place, et éventuellement le jouer au tempo qui convient.
Ensuite, il y a le travail avec les accords. Particulièrement l’exercice que Pierre décrit très bien dans son article: on prend une grille, ou n’importe quelle suite d’accords, et on la joue en plaçant les « clics » du métronome sur les 2ème et 4ème battements: exactement comme si on claquait des doigts, façon swing. Ré-écoutez Serge Gainsbourg dans sa chanson « Le claqueur de doigts » pour vous faire une idée !
Après ça, le plus intéressant (et maintenant le vrai challenge), c’est d’improviser sur cette même grille, mais juste avec les battements du métronome comme simple et unique accompagnement. On doit donc intérioriser cette grille, et suggérer les accords avec nos lignes mélodiques. C’est à ce moment-là que l’on découvre si l’on connait vraiment un morceau !
Le choix du métronome
C’est vrai que le son du métronome n’est pas toujours plaisant. Mais en cherchant un peu, on en trouvera quelques uns qui ont un joli son « boisé » ou « vintage ». Il existe des métronomes modernes (électroniques ou en applis) qui imitent à s’y méprendre le son des bons vieux métronomes d’antan: ça se rapprochera plutôt d’un « tac » que d’un « bip ». Vu que l’on va passer beaucoup de temps avec un métronome, autant en trouver un qui a un son sympathique.
Je vais vous avouer que je dois en avoir une bonne dizaine dans mes tiroirs, sans parler de ceux que j’ai téléchargés sur mon iPhone… mais j’en ai acheté– et revendu– beaucoup plus ! Et puis j’aime bien changer de métronome d’un jour à l’autre: je me dis que comme ça je ne m’habitue pas trop à un seul type de battement.
Voilà. Pour ceux qui lisent l’anglais, je vous renvoie vers cet article que j’ai écrit sur mon site et qui parle de différentes façons de travailler avec le métronome:
–Bruno Pelletier-Bacquaert http://brunojazz.com
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